Matériaux de base
Les procédés de brasage à l'arc sont généralement utilisés sur des tôles d'acier non revêtues et métallisées dans une plage d'épaisseur allant jusqu'à 3,0 mm au maximum. Pour les tôles d’acier de résistance supérieure, il convient de noter qu'en règle générale la résistance de la brasure est inférieure à la résistance des matériaux de base. Une caractéristique particulière est l'assemblage de différents types de matériaux de base, par exemple un alliage de cuivre avec de l'acier. Ces assemblages ont un caractère double en raison des plages de fusion différentes des matériaux de base : du côté de l'acier, il y a une liaison par brasage et du côté cuivre, une liaison soudée. Même l'acier inoxydable peut être raisonnablement assemblé par les procédés de brasage. L'apport calorifique inférieur peut présenter un avantage considérable particulièrement pour les joints longs (plusieurs mètres) et les tôles minces, car la distorsion des composants est considérablement réduite. La meilleure capacité de pontage assure une compatibilité accrue avec les tolérances des composants. Comme matériau d'apport, il est recommandé d'utililser le ML CuAl8. La différence de couleur entre le matériau de base et le matériau de remplissage doit être prise en compte.
Revêtements de surface et traitement préalable
Les tôles dont les épaisseurs de la couche de zinc mesurent jusqu’à 15 µm sont généralement faciles à assembler au moyen des procédés de brasage à l’arc. Si par exemple des éléments galvanisés par immersion à chaud ou partiellement galvanisés avec des couches de zinc plus épaisses sont utilisés, des vérifications supplémentaires doivent être effectuées. Des brasures contenant de l'aluminium sont recommandées pour les matériaux de base aluminisés. De plus, les tôles galvanisées peuvent être revêtues de manière organique, ce qui nécessite un ajustement des paramètres de traitement. Pour une interaction métallurgique entre le matériau de base et la brasure liquide mouillante, l'interface avec la brasure doit être d'un aspect largement métallique et exempte d'impuretés. La saleté, la graisse, les résidus d’usinage, la cire, les adhésifs ou l’huile détériorent la qualité (formation de pores, défauts de reliure, etc.) et doivent être éliminés par des méthodes de traitement de surface chimiques et / ou mécaniques.
Matériaux d'apport et agents auxiliaires
- Matériaux de brasage
Pour le brasage à l'arc, on utilise principalement les électrodes à fil et les baguettes de soudage ML CuSi3 et ML CuAl8. Lors du brasage MIG, on utilise principalement le diamètre de fil de 1.0 mm. En Allemagne, le ML CuSi3 prévaut traditionnellement , tandis que dans d’autres pays, l’alliage ML CuAl8 est souvent utilisé pour des tâches similaires. ML CuAl8 est utilisé pour des assemblages dans lesquels l'aspect visuel de la surface du cordon est important. Cela peut par exemple être d'une grande importance dans l'industrie du meuble. Le fil et les baguettes de MIGAL.CO sont optimisés pour le brasage à l'arc. Les fils sont caractérisées par une dureté optimale pour l'alimentation en fil et présentent d'excellentes propriétés de glissement. - Gaz de protection
Pour le brasage à l'arc, on utilise généralement des mélanges d'argon, d'I1 ou d'Ar avec des mélanges de CO2 ou d'O2. Pour les matériaux de brasage contenant du Si ou Sn, des composants à faible teneur en CO2 ou en O2 sont avantageux. Ils stabilisent l'arc, réduisent la tendance à la porosité mais augmentent l'apport de chaleur dans le matériau de base. Pour les matériaux de brasage contenant de l'aluminium, les mélanges Ar-He sans composants actifs conviennent. Bien que les additifs au N2 stabilisent l’arc et provoquent un large joint, ils peuvent entraîner une formation considérable de pores. H2 en tant que composant du gaz de protection est approprié pour augmenter le débit d'alimentation du brasage, mais peut également conduire à de la porosité. Pour une adaptation ciblée du gaz de protection à la tâche de brasage, vous devez vous fier à l'expérience du fabricant du gaz de protection.